Cie Utilité Publique
Danse contemporaine
LES CHOSES SIMPLES
Création 2024 I Durée 30:00
Concept et chorégraphie Pettit*Rochet
Danseur.ses Semina Rizou et Jérôme Février
Lumières Nicholas Pettit
Costumes Matière Première
Production :
Cie Utilité Publique
Dans LES CHOSES SIMPLES, chaque geste est chargé d’émotion, chaque mouvement est une prière pour la guérison des mers. Les danseur·ses se meuvent avec une gestuelle fulgurante et poétique, incarnant la révolte et la résilience face à l’indifférence encore trop grande envers les enjeux environnementaux.
La scène devient miroir d’une réalité blessée, traversée par la menace sourde du septième continent – ce vortex de débris plastiques flottant au cœur des océans, tragique symptôme de notre ère. Dans la pièce, l’évocation de cette catastrophe écologique n’est jamais démonstrative : elle surgit dans le langage même du mouvement, dans la sensation d’une nature étouffée sous le poids de nos excès, dans le cri silencieux d’une mer qui se souvient. La danse se fait alors acte de mémoire et de résistance, corps à corps avec un monde abîmé, mais toujours porteur d’espoir.
Les danseur·ses sont les artistes de la reconstruction, les gardiens fragiles d’un équilibre perdu, mais aussi les porteurs de l’espoir d’une renaissance des écosystèmes marins.
In LES CHOSES SIMPLES, every gesture is laden with emotion, each movement a prayer for the healing of the seas. The dancers move with a striking and poetic physicality, embodying revolt and resilience in the face of society’s still pervasive indifference to environmental issues.
The stage becomes a mirror of a wounded reality, traversed by the silent threat of the seventh continent—this vortex of plastic debris floating in the heart of the oceans, a tragic symptom of our era. In the piece, the evocation of this ecological catastrophe is never didactic: it emerges in the very language of movement, in the sensation of a nature smothered by the weight of our excess, in the silent cry of a sea that remembers. The dance then becomes an act of memory and resistance, a body-to-body exchange with a damaged world, but always carrying hope.
The dancers are the artists of reconstruction, the fragile guardians of a lost balance, but also the bearers of hope for the rebirth of marine ecosystems.
